Arnaud Poncelet

 

 

 

 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu

14.24-33

 

La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.

 

Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer.

 

En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier.

 

Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! »

 

Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »

 

Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.

 

Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! »

 

Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »

 

Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.

 

Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »

 

Source : https://www.aelf.org/

 

 

 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu

5.1-12

 

Voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui.

 

Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :

 

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.

 

Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.

 

Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.

 

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.

 

Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.

 

Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.

 

Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.

 

Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.

 

Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.

 

Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés. »

 

Source : https://www.aelf.org/

 

 

 

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

13.1-13

 

J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.

 

J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien.

 

J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.

 

L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;

 

il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ;

 

il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;

 

il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.

 

L’amour ne passera jamais. Les prophéties seront dépassées, le don des langues cessera, la connaissance actuelle sera dépassée.

 

En effet, notre connaissance est partielle, nos prophéties sont partielles.

 

Quand viendra l’achèvement, ce qui est partiel sera dépassé.

 

Quand j’étais petit enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant.

 

Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là, je connaîtrai parfaitement, comme j’ai été connu.

 

Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité.

 

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